samedi 2 mai 2015

Les terrasses ensoleillées et les discussions qui semblent pouvoir se dérouler à l'infini, à la fois érudites et légères : je ne veux rien d'autre. Je suis parfaitement heureuse comme ça et l'idée d'une place qui m'attend quelque part, en l'occurrence ici chez moi, me console d'avoir à finir ma licence ailleurs.



Parallèlement une question me taraude: combien de types catholiques de moins de 70 ans, en 2015 et en Europe, ont a ce point le sens du sacré et la foi, qu'il reste fidèle au sacrement du mariage même après s'être séparé de leur femme ? Mais vraiment, combien ? Un sûr. Bien évidemment il fallait que j'ai un faible pour celui-là, putana goba. Et cette femme qui, à la sortie de la messe, me demande ingénument "c'est votre époux... ?"
À ce propos, Thomas dit que je suis maudite. Je vais finir par le croire.