mercredi 25 juillet 2012

Extraits.

Toujours ce moment un peu délicat. Je relis mon journal et je pense "toi alors... rien ne t'arrête" parce que j'écris des choses que je nie, à vous, aux autres et même à moi. Je l'écris presque sans le vouloir, ingénuement.

"Nous n'avions pas de parapluie. Les hommes assis au bar du terminus - ceux alignés contre le mur - nous observaient. Ils le font tous les Mercredi... aujourd'hui avec un peu plus de curiosité peut-être. Je percevais leurs sourires ironiques, leurs regards amusés mais je ne nous les croyais pas destinés jusqu'à ce que, sur le court chemin séparant l'intersection de mon portail, je ne réalise le temps qu'il faisait. Nous étions restés là, presque aussi longtemps que d'habitude, à discuter comme si de rien n'était, sous la pluie. C'était absurde, drôle et touchant."


"Les mots sont surement les principaux instruments de la traîtrise ; un coup de couteau dans le dos, sec et sans appel. Je me suis soudainement rendue compte, alors que nous marchions sur la route du haut, qu'il lui manquait cet élan de romantisme que je considère comme vital chez tout un chacun. Elle disait "non mais ça n'est pas POSSIBLE, on nous l'a dit en cours" intérieurement j'espérais - d'une manière qui se rapproche plus de la prière que du souhait - que ça arrive, pour avoir raison, pour que ma vision de l'avenir triomphe de ce rationalisme planplan. J'ai cessé d'argumenter, le débat ces temps ci me fait horreur, et je me suis demandée, non sans remords, à quoi tenait l'amitié - notre amitié."

Bien sûr aucune révélation renversante, juste deux passages que j'aime bien.

lundi 23 juillet 2012

Ma mère est au téléphone, je l'entends mentir à mon propos. Depuis deux jours déjà que je la traite de tout dans mon journal. Mais force est d'avouer que ça n'est pas une mauvaise mère : pour ça, il faut d'abord être une mère, le vouloir, l'assumer, renoncer à des choses qui vont à l'encontre de ce statut et ça, elle ne le fait pas, ne l'a jamais fait et n'a probablement pas l'intention de le faire. J'hésite à avancer mon départ pour Paris. Elle me rend malade.

vendredi 6 juillet 2012


  • Tous les ans avant le bac, les télés font un sujet sur LE type qui a eu 20 en philo. Moi quand je vois ces sujets je pense "mais ta gueule petit con prétentieux de mes deux, ça veut rien dire d'avoir 20 en philo, ferme là, physiquement."

Sauf que cette année, c'est moi qui ai eu 20. Et je suis contente parce que mon prof sera content, enfin j'espère.
Sinon, j'ai aussi eu 17 en histoire alors que ma copie sur le Nouvel Ordre Mondial était sponsorisée par Alain Soral. Tout est possible à l'éducation nationale.